Protéines végétales et Alimentation
En France, 65% de l’apport protéique de notre alimentation est constitué de protéines animales. Pour répondre aux défis de préservation des ressources et d’une accessibilité pour tous à une nourriture saine, un nouvel équilibre entre protéines végétales et animales est souhaitable.
Un marché en croissance
Le marché mondial des protéines végétales est aujourd’hui dominé par le blé et le soja (en alimentation animale et humaine), ainsi que par le maïs (en alimentation animale seulement). Il connaît une croissance forte qui devrait se poursuivre dans les années à venir, tirée en volume par la demande mondiale en aliments pour animaux. Ainsi, d’après des données de Rabobank (2013), la demande mondiale de viande devrait s’accroître d’environ 30% à l’horizon 2030.
Concernant le marché des protéines végétales pour l’alimentation humaine, quantitativement moins important, les estimations de Frost & Sullivan (2012) prévoient une croissance moyenne annuelle supérieure à 5% sur la période 2008-2018. Cette augmentation de la demande mondiale ouvre des opportunités de développement pour des sources de protéines végétales alternatives, afin de répondre à des besoins spécifiques.
- Quels sont les nouveaux besoins en protéines végétales ?
- Quelles nouvelles sources présentent un potentiel en termes de développement ?
- Quels acteurs portent ces innovations ?
- Comment la recherche peut-elle accompagner cette transformation ?
Le marché des protéines végétales connaît une certaine transformation
S’il est actuellement tiré par la substitution de protéines d’origine animale (on retrouve ainsi les protéines végétales essentiellement dans des produits transformés à base de viande ou de poisson), de nouveaux marchés prennent le relais : le marché du snacking intègre ainsi une part croissante de protéines végétales.
Dans les prochaines années, les tendances de consommation liées au domaine de la nutrition-santé pourraient également modifier le paysage des produits alimentaires contenant des protéines végétales (cas par exemple des alimentations « free from » et « flexitarienne »). Ces opportunités de développement posent de vrais défis à la recherche.
L’étude détaille sept axes majeurs pour l’innovation
- Axe 1 – Améliorer la compétitivité des plantes à forte teneur en protéines
- Axe 2 – Améliorer les performances des protéines végétales du point de vue de leurs propriétés organoleptiques, fonctionnelles et physico-chimiques, nutritionnelles
- Axe 3 – Identifier de nouvelles sources de protéines végétales
- Axe 4 – Maîtriser l’impact des procédés sur la fonctionnalité des protéines
- Axe 5 – Améliorer l’efficacité des procédés pour les rendre plus « durables »
- Axe 6 – Développer des mix protéiques adaptés à une alimentation végétarienne ou « flexitarienne »
- Axe 7 – Développer des aliments adaptés aux besoins spécifiques de certaines populations : sportifs, personnes souffrant d’obésité, enfants, seniors…
• Une contribution d‘experts scientifiques (INRA, AgroParisTech, CNRS, IFREMER, Montpellier SupAgro,)
• Une vaste enquête : plus de 60 acteurs industriels interrogés sur leurs besoins en recherche et leurs priorités en termes d’innovation
• Une analyse croisée de 3 études réalisées pour le CVT AllEnvi :
– Étude des nouveaux marchés pour les protéines végétales dans l’alimentation humaine
– Étude brevets
– Étude bibliométrique sur les publications scientifiques
• Une présentation détaillée de 12 laboratoires de recherche français incontournables sur les protéines végétales.
PARTIE 1 – Marchés et innovations
– Synthèse de l’étude
– 4 documents thématiques :
> Synthèse des axes stratégiques identifiés par le groupe d’experts : « Protéines végétales : quels potentiels d’innovation ? »
> Enseignements de l’enquête sur les besoins en recherche conduite auprès de plus de 60 industriels ;
> Etude de marché réalisée par MINTEL : « Plant-based protein ingredients in food and beverages : dynamics of new product launches and consumer trends »
> 2 exemples de résultats des laboratoires de recherche français
– Note sur l’alimentation sans gluten
PARTIE 2 – Focus « Ingrédients et Procédés »
– Etude bibliométrique mondiale et analyse du positionnement de la recherche française
– Panorama brevet (Thomson Reuters) : « Patent Landscape on Non-Animal Proteins For Application in Human and Animal Food Products »
– Panorama brevet (Thomson Reuters) : « Plant Proteins and Methods of Processing and Manufacturing of Plant Protein Ingredients for Application in Human Food and Animal Feed »
– Panorama brevet (Thomson Reuters) : « Methods for Producing 2nd Generation Plant Protein Fractions with Enhanced Functional, Nutritional or Organoleptic Properties »
PARTIE 3 – Focus « Nutrition des populations particulières »
– Etude bibliométrique mondiale et analyse du positionnement de la recherche française
– Panorama brevet (Thomson Reuters) : « Patent Landscape on Non-Animal Proteins For Application in Human and Animal Food Products »
– Panorama brevet (Thomson Reuters) : « Plant Protein Containing Food Adapted to Different Population Categories »
PARTIE 4 – Focus « Nouvelles sources de protéines »
– Etude bibliométrique mondiale et analyse du positionnement de la recherche française
– Panorama brevet (Thomson Reuters) : « Patent Landscape on Non-Animal Proteins For Application in Human and Animal Food Products »
– Panorama brevet (Thomson Reuters) : « Alternative Sources of Non-Animal Proteins and Methods of Processing and Manufacturing of Non-Animal Protein Ingredients for Application in Human Food and Animal Food »
Infos pratiques
Détails sur l’étude
Langue : Français Format : PDF Nombre de pages : 563
Document à télécharge
Partenaires de l’étude
Nos thématiques